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La bataille d’ego entre Ursula von der Leyen et Charles Michel menace la solidarité post-pandémique de l’Union européenne. Les hommes politiques de l’UE doivent faire davantage pour placer les objectifs communs au-dessus des ambitions personnelles.
L’Union européenne est plus grande que la somme de ses parties, mais peut-être pas plus grande que la somme de ses personnalités. Les relations difficiles entre la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen, Charles Michel, ont exacerbé les tensions entre Bruxelles et les capitales nationales, compliquant ainsi tout résultat de la prise de contrôle. Si le système de l’Union comporte certaines tensions nécessaires, il ne doit pas être trop compliqué.
Le travail de la Commission européenne – à la fois la proposition de législation et sa gouvernance – est destiné à compenser le manque de contrôle des États membres. Les sommets des chefs d’État et de gouvernement de l’UE donnent aux gouvernements nationaux l’occasion d’exprimer leurs points de vue sur les priorités et d’assurer un contrôle démocratique. La coordination à Bruxelles est censée aider les États membres à trouver un consensus et à décider collectivement de la marche à suivre.
Lorsqu’elle fonctionne bien, les résultats sont historiques. Les dirigeants européens ont uni leurs institutions pour sauver l’euro, mettre au point et distribuer un vaccin contre le COVID-19 et protéger l’économie de l’effondrement de la pandémie. Toutefois, à l’heure actuelle, le manque de compréhension signifie que les réalisations à venir sont de plus en plus hors de portée.
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