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Lors d’une réunion bilatérale avec le vice-président Paul Mashatile, ce dernier a formulé deux autres demandes : l’ouverture de l’ambassade de l’Afrique du Sud en Colombie et une visite officielle du gouvernement sud-africain dans le pays.
Lors de la première étape de sa tournée en Afrique, la vice-présidente Francia Marquez a demandé au gouvernement sud-africain de se porter garant des pourparlers de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN), dont le troisième cycle se déroule à La Havane, à Cuba.
« Nous savons que vous avez toute l’expérience de la paix et de la réconciliation et nous voulons que vous nous accompagniez dans les processus de dialogue que nous menons actuellement, comme celui que nous menons avec l’ELN et que nous mènerons plus tard avec d’autres groupes », a déclaré la vice-présidente colombienne à son collègue, le vice-président sud-africain Paul Mashatile, avec lequel elle a eu une réunion bilatérale à Johannesburg.
Mme Marquez a également ajouté que « l’Afrique du Sud est le garant de ces processus de paix, je pense que c’est important non seulement pour la Colombie mais aussi pour la région, l’Amérique latine et les Caraïbes ».
Pour sa part, le vice-président sud-africain a promis que son gouvernement soutiendrait les efforts de paix de la Colombie, mais il n’a pas précisé comment il le ferait.
Cuba, le Venezuela, le Chili, la Norvège, le Mexique et le Brésil ont jusqu’à présent été les pays garants des pourparlers de paix entre le gouvernement colombien et l’ELN.
Outre cette demande, la vice-présidente a fait part de deux autres propositions qu’elle a adressées au gouvernement sud-africain : l’ouverture d’une ambassade de ce pays en Colombie, car les Colombiens qui veulent s’y rendre doivent effectuer les démarches administratives auprès de l’ambassade sud-africaine au Venezuela, qui coïncide avec celle de la Colombie.
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