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Les chercheurs notent que l’utilisation de l’ADN pour ces estimations permet également d’éviter la destruction d’échantillons pour la datation au radiocarbone.
Une femme appartenant à la population du nord de la Sibérie.
Pour sa part, » l’analyse de l’ADN nucléaire identifie le fabricant ou le propriétaire présumé du pendentif comme une femme présentant de fortes similitudes génétiques avec un groupe d’anciens colons du nord de l’Eurasie qui vivaient à la même époque, mais que l’on ne trouvait auparavant que plus à l’est, en Sibérie. « selon l’étude.
Les auteurs concluent que leur travail démontre le potentiel de ce type d’artefact préhistorique en tant que source jusqu’ici inexplorée d’ADN humain ancien, permettant un lien direct entre les enregistrements culturels et génétiques dans l’archéologie préhistorique.
Ils suggèrent également que les archéologues appliquent des protocoles visant à minimiser les manipulations pendant et après les fouilles, car la contamination superficielle de l’ADN peut rendre difficile la réanalyse de ce type d’artefact.
Le premier auteur, Elena Essel, de l’Institut Max Planck d’anthropologie évolutionniste, résume la recherche comme suit : « Avec la nouvelle méthode, nous nous assurons de ne pas détruire la précieuse structure de surface des objets, dont les informations sont préservées pour les études qui fournissent des données sur la fabrication et/ou l’utilisation de l’objet. En outre, nous avons pu libérer et étudier séquentiellement l’ADN en augmentant progressivement la température pendant l’extraction ».
« C’est ainsi que nous datons génétiquement l’ADN de la femme et du cerf », conclut-il. En utilisant la méthode de l’horloge moléculaire, nous estimons l’âge. En outre, nous avons déterminé le sexe de la personne qui a laissé l’ADN sur le pendentif (une femme). Enfin, nous avons pu étudier la génétique des populations. Nous avons constaté que la population désignée sous le nom d’Eurasiens anciens du Nord est la plus proche de l’ADN analysé. Cette population a vécu à la même époque, mais légèrement à l’est de la grotte de Denis.
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