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Une autre méthode plus moderne consiste à scanner un fossile ou un scanner. On obtient ainsi un fichier numérique qui est ensuite imprimé sur une imprimante 3D. « La magie n’est pas perdue si les fossiles originaux ne sont pas exposés », précise M. Gonzalez.
« Les os fossiles sont fragiles et doivent être conservés dans de bonnes conditions dans les collections des musées pour être étudiés ultérieurement. L’exposition de répliques est un moyen de protéger le patrimoine paléontologique. Dans chaque réplique, les paléo-artistes et les paléontologues unissent leurs forces pour montrer ce que personne n’a jamais vu auparavant. De plus, les squelettes sont souvent incomplets. Sinon, ils n’auraient jamais été exposés », explique le paléo-artiste.
C’est aussi grâce aux copies fidèles des os fossiles que les musées du monde entier peuvent présenter des expositions de qualité sur les squelettes de dinosaures.
Le titanosaure exposé à Chicago et celui exposé au Natural History Museum de Londres ont été entièrement créés à la MEF Dinosaur Factory. Cet immense atelier, situé dans un parc industriel à Trelleu, dans la province de Chubut, en Argentine, fonctionne comme un incubateur. Les dinosaures y renaissent.
« Patagotitan est construit pendant au moins quatre mois par une équipe de 20 personnes, dont des chercheurs, des plasticiens, des forgerons, des charpentiers, des techniciens en paléontologie et des paléo-artistes », explique Matias Cutro, coordinateur des médias et du musée.
« Pour réaliser une réplique, chacun des originaux est scanné en 3D. Ces informations sont transférées à la reconstruction en matériaux légers et en plastique sur des parties du squelette entier. Chaque os est modelé avec du latex, de la résine polyester avec de la fibre de verre, du gelcoat (une résine polyester beaucoup plus fine), de la vaseline dure et d’autres matériaux exposés à la structure en acier », précise le communicateur.
Ainsi, chaque voiture restaurée est peinte jusqu’à ce qu’elle ressemble aux pièces d’origine, mais en beaucoup plus léger. « Elles sont ensuite assemblées dans des boîtes spécialement conçues pour le transport », ajoute-t-il. « De la plus petite, avec un crâne, de 1,20 x 60 cm, à la plus grande, de 3,40 x 1,80 mètres.
Chacun des ossements royaux, transportés et exposés pour la première fois en Europe, a nécessité un permis d’exportation temporaire du patrimoine paléontologique. « Il s’agit d’un document très similaire à un passeport qui comprend des détails tels que le nom et le code de la collection, son poids, sa taille et une photographie, ainsi qu’une assurance et un document similaire à un visa qui vous autorise à quitter le pays tout en étant plein de détermination », explique David Shepherd, directeur général d’IAG Cargo.
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